Sueurs froides, l’un des meilleurs films de tous les temps

Sueurs froides (1958) d’Alfred Hitchcock a toujours été l’un des films préférés de Marc Dingreville : « c’est un film que je préserve si bien dans mon esprit, et dans mon cœur, et je regarde à nouveau chaque fois que la nostalgie me prend » nous a-t-il confié. Découverte.

Synopsis de Sueurs froides

Sueurs froides ou Vertigo (son titre original) est sorti en 1958. Il a été réalisé par l’immense Alfred Hitchcock et raconte l’histoire de Scottie, un ancien policier devenu phobique des hauteurs après une course poursuite qui coûta la vie à un de ses collègues. Un jour, un de ses amis lui demande de suivre sa femme Madeleine, suspectant un comportement étrange de sa part. Scottie accepte et découvre peu à peu cette femme et s’attache à elle au cours de sa filature.

Il est ensuite traumatisé lorsqu’elle se jette dans le vide du haut d’une église sans qu’il ait pu la dissuader et ne parvenant pas à la rattraper à cause de son vertige. Après un procès éprouvant où ni lui ni son ami ne sont incriminés, Scottie revient nostalgique sur les lieux où il suivait madeleine et fait la rencontre de Judy, sosie envoûtant de madeleine avec laquelle il entame, par la suite, une relation amoureuse.

Une consécration du film assez tardive

Hitchcock a toujours voulu garder ses mains libres pour pouvoir faire quelque chose de plus grand par rapport à ce qu’il avait fait auparavant. Mais aucun de ses films ne figurait dans le premier top dix des meilleurs films dans les années 1960, et Sueurs froides n’était même pas dans le classement des critiques de 1962, même quatre ans après sa sortie. En fait, le film n’est apparu dans le sondage qu’en 1982, quand il est arrivé septième. En 1992, il s’est classé quatrième; puis, il est arrivé deuxième en 2002.

Des films tels que Sueurs froides et La prisonnière du désert de John Ford (1956) ont d’abord rencontré une indifférence de la critique et du public. Ce qui veut dire qu’au-delà du simple effet du temps et de la persévérance de leurs défenseurs, ces œuvres doivent avoir quelque chose de très spécial en elles pour avoir pu enfin s’imposer comme de véritables chefs-d’œuvre.